“En tant que Master Coach Certifié, Hypnothérapeute et Praticien en PNL, j’aide les autres à être en phase avec la puissance de leur subconscient et à ancrer un état plein de ressources qui libére des comportements positifs et les aident à atteindre leurs buts rapidement en toutes circonstances.”

Tuesday 22 May 2012

Gérer sa Colère


Gérer sa Colère 

Toute émotion engage une réaction corps et esprit.  Cette réaction inclue un état d’esprit positif ou négatif, une poussée à agir vers la fuite ou l’attaque, et un changement physiologique important (rythme cardiaque accéléré, sueurs etc) pour soutenir notre adaptation aux situations déclencheurs de cette émotion, ou pour la communiquer aux autres par notre non verbal.   

Chaque émotion a sa propre histoire, et elle est déclenchée par le sens que chacun donne de la situation en cours en rapport à son script de vie, ses valeurs, ses convictions, ses droits, ses idées.   

La gestion de la colère revient souvent comme point de travail lors du coaching de vie ou de travail.  La colère devient une émotion limitante lorsque vous êtes comme coincé dedans et ne pouvez pas en sortir.  C’est la colère qui est le premier mode de réaction devant tous les imprévus, changements de plans ou les contrariétés.  Vous devenez alors incapable d’avancer, souffrez de vous épuiser ainsi et réalisez que vous blessez constamment votre entourage.  Un rapport avec une ou plusieurs fautes, un retard d’un collaborateur, l’embouteillage en voiture, l’ordinateur qui est lent, le téléphone sonnant sans réponse, les coudes des enfants à table, la chute de l’enfant, tout vous donne de « décaler ! ».  Et même si généralement vous êtes calme et compréhensif, il existe ce moment de colère explosif qui vous laisse des regrets et des traces dans vos relations.  

Souvent la colère est le moyen que nous avons de ne pas souffrir ou éprouver de la crainte ou un inconfort.  Il est plus facile d’être en colère que de regarder ce qui nous fait souffrir.  A l’origine de la colère, il y a donc cette perception d’une situation comme dévalorisante ou menaçante pour soi ou les siens, à l’encontre de nos idées, de nos croyances et de nos valeurs. Le but de la colère est de se défendre contre cette menace perçue.   

Par rapport à la colère, il est important de ne pas chercher à l’éliminer, mais à en faire un chemin de relation.  Comme toute émotion, éprouver de la colère est le chemin de notre humanité; c’est faire l’expérience du vivant.  Souvent des cadres me demandent de les aider à ne plus être comme un livre ouvert devant leurs collègues et donc à les rendre capable de ne plus manifester leurs émotions notamment en réunions ou négociation.  La meilleure voie au contraire, est d’accepter le rôle des émotions et de savoir communiquer autour des émotions pour avoir un avantage.  Plutôt que de chercher à adopter un « poker face », reconnaître ses émotions et celles que vit son interlocuteur et s’en servir pour diffuser la tension et relancer la négociation est capitale.   

La colère en effet peut avoir un effet positif. Elle peut par exemple amener l’autre à se soumettre, ce qui à court terme peut être un gain. Elle peut l’informer de l’importance des enjeux pour nous. Elle peut d’ailleurs nous aider nous-mêmes à en prendre conscience.  La colère peut également motiver une personne à développer des habiletés dont elle a besoin pour prouver ses idées ou prouver sa valeur. On peut puiser dans la colère une énergie pour agir constructivement.   

La colère exprimée sous le mode de la violence directe ou indirecte pose, elle, problème.  Elle risque d’éloigner les gens, de les amener à se venger, à saboter nos projets et à se liguer contre nous.   

Que faire face à la colère?  D’abord accueillir en nous le fait que nous sommes capables de réagir avec agressivité, vengeance, explosivité et même que cela pourrait nous faire plaisir.  Puis nous pouvons « choisir de choisir » une réponse constructive, affirmée positivement.   

La première stratégie est de ne pas prendre la situation que nous vivons ou l’action de la personne avec qui nous avons le problème comme une insulte personnelle.  C’est adopter une attitude rationnelle qui nous permette de réévaluer la situation présente en se dissociant de l’émotion en respirant ou en prenant un « time out » le temps de retrouver sa capacité logique.  

En deuxième lieu, il convient de vouloir retrouver l’origine de cette émotion en vous.  Puisque la colère est le paravent d’une peur ou d’une souffrance, vous demander quelle est la peur qui est à la source de votre colère ?  Puis retrouver l’intention positive que votre peur exprime négativement.  Enfin focalisez vous à reformuler cette peur en intention positive et à construire votre stratégie de dialogue à partir de ce dernier point, avec affirmation. 

Exemple :

Situation et faits : Rapports remis en retard par le collaborateur ; j’explose et je lâche des répliques ironiques

Ma peur / souffrance : Je ne veux pas qu’on me manque de respect et qu’on me prenne à la légère

Mon intention positive : je veux du respect et être pris au sérieux

Ma stratégie de communication : utiliser mon besoin positif pour reprendre la situation avec mon collaborateur et lui exprimer positivement ce que j’attends de lui désormais.  

Pour enlever la provocation, il faut changer le sens qu’on lui donne et réévaluer son importance relative.  Il est bon de prendre un calepin et de donner les situations personnelles ou professionnelles qui nourrissent votre colère, et de travailler ainsi à les décoder pour préparer un changement de comportement et de communication lorsque la situation reviendra.  En se rappelant les buts que vous poursuivez positivement, il sera plus facile de vous priver d’un soulagement explosif éphémère pour favoriser la satisfaction de vos besoins à plus long terme.

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