“En tant que Master Coach Certifié, Hypnothérapeute et Praticien en PNL, j’aide les autres à être en phase avec la puissance de leur subconscient et à ancrer un état plein de ressources qui libére des comportements positifs et les aident à atteindre leurs buts rapidement en toutes circonstances.”

Monday 20 August 2012

Rebondir Devant l’Obstacle


Il est une course olympique qui est une vraie analogie en action.  Il s'agit des 3000 steeples; une course de haie dont une est plus haute que les autres et qui est suivie par un bassin d'eau.  Cette course illustre parfaitement l'attitude positive qui est clef pour savoir notamment comment agir en cas de succès et en cas d'échec.  Chacun de nous fait l'expérience de réussites et aussi d'échecs. 

En cas de réussite nous adoptons des comportements festifs et célébrons l'atteinte de nos objectifs avec ceux qui ont permis cela, cherchons à comprendre les raisons de notre succès, et à garder assez de simplicité pour savoir que nous avons désormais à nous préparer à relever d'autres défis.  Nous cherchons à surfer sur la vague comme on dit.  En cas d'échec, nous voulons comprendre ce qui est arrivé, puis nous reprendre pour corriger ce qui doit l'être et revenir au résultat.  Dans les deux cas, l'analyse pour préparer la prochaine action et produire l'amélioration est essentielle.  Accomplir cela est l'essence même de l'attitude positive. 

On reconnait quelqu'un qui a la force de l'attitude positive par le fait qu'il ne parle et ne pense plus au passé.  Il a l'énergie du futur.  Il ne dit plus « hier, auparavant, de mon temps, a mon époque ».  Il dit « demain, tout à l'heure, immédiatement, ici et maintenant ».  Il ne dit plus « si » et ne cherche plus à justifier les erreurs du passé, à s'opposer aux idées qui ne sont pas les siennes, à critiquer les fautes et erreurs, et à confirmer ce qu'il connait déjà.  Il est une force de proposition et utilise le mot de pouvoir « Comment? » pour libérer sa créativité et son habileté, trouver des solutions pour revenir à l'action et améliorer ce qui doit l'être.  Car avec l'attitude positive, l'impossible devient possible.  Tout dépend du temps et des moyens que l'on engage. 

Les 3000 steeples en est donc une grande métaphore.  Que fait l'athlète devant l'obstacle pour le franchir?  Il prend appui sur la haie pour prendre son élan et bondir. Autrement dit il se sert de l'obstacle comme d'un tremplin pour rebondir et aller plus loin.  C'est une attitude de champion olympique que nous pouvons adopter pour notre vie.  Nous aussi nous sommes des athlètes de la vie, et chacun a son potentiel.  Ce qui compte c'est comment nous utilisons notre mental et notre esprit pour vaincre les épreuves de la vie et donner le meilleur de nous même. 

Et c'est souvent dans l'adversité que nous révélons vraiment celui que nous sommes.  Ce n'est pas de gagner toujours qui fait de nous des vainqueurs, c'est surtout la manière dont nous utilisons nos fautes, nos erreurs et nos échecs pour apprendre d'eux et revenir aux prochains grands succès de notre vie qui nous détermine.  La capacité de nous vivre comme un « Apprenant » de la vie nous ouvre des possibilités toujours renouvelées.  A chaque fois que nous voyons un athlète olympique rater sa course et son saut ou son épreuve pour ensuite dominer son stress, ses doutes, sa peur même et ne rien lâcher par après, et ce même quand le podium lui échappe, il est pour nous un modèle d'excellence.  Nous pouvons nous identifier à lui.  Nous aussi avons besoin d'adopter quotidiennement cet état d'esprit et cette volonté de retour au résultat devant nos défis.  

Wednesday 15 August 2012

Se Choisir Pour Devenir Emotionnellement Intelligent


Pour faire suite à notre première rubrique sur l'Intelligence Emotionnelle (IE) et notre éclairage sur la première dimension « Se Connaitre », nous faisons un zoom sur la deuxième dimension « Se Choisir ».

« Se Choisir »!

Les bonnes questions à se poser pour explorer cette sphère sont les suivantes : comment savoir ce qui est bon pour moi ? Comment être plus conscient de mes actions de telle manière que je pressens mieux les conséquences de mes actes ?  Si je n’avais pas peur, qu’est ce que je ferais ?  Puis-je vivre en faisant moins que ce qui est bien ? 

La confiance en soi est la toile de fond de cette dimension. Non pas dans le sens d’une victoire sur les autres dans le but de finir toujours le premier, mais dans la reconnaissance et l’accueil que vous êtes « plusieurs » personnes.  Vous êtes complexe car  vous êtes celui-là même qui est capable de grande générosité, aussi bien que cet individu colérique et centré sur lui, par exemple.  Pouvoir dire « je m’accepte complètement, et je m’aime inconditionnellement et totalement » est salutaire.  A partir de ce moment, l’actualisation de soi ou l’auto-détermination est possible : vous pouvez changer ce que vous évaluez devant l’être.  Or pour beaucoup il est difficile de s’accepter dans toutes ses expériences de vie, dans tous les aspects de son tempérament, dans tous ses choix.  Surtout quand l’on a été la victime d’actions non-choisies, arbitraires et violentes.

La gestion du Stress, qui est votre capacité à contrôler vos impulsions et à se maîtriser pour adopter les réponses émotionnelles les plus adaptées aux situations, devient une clef de succès pour Se Choisir.  Il est vital de comprendre le mécanisme de l’esprit humain qui devant les situations de frustrations et de tensions nous prépare à fuir – s’isoler, régresser, déprimer - ou attaquer – action/réaction.  En reconnaissant ces schémas ou ce « jeu » de l’esprit, vous pouvez choisir de revenir à une réponse constructive fondée sur votre logique, raison et jugement supérieur.   Vous pouvez revenir à l’optimisme.  C'est-à-dire accepter que vous avez la responsabilité du choix, que vous pouvez faire une différence, que vous pouvez mettre en avant des solutions aux situations.  L’optimisme est une pratique, pas un don de naissance.  Nul n’en a plus ou moins qu’un autre. C’est une orientation de vie qui se développe et se travaille. 

Pour bien vivre cette dimension « Se Choisir », c’est à notre avantage d’avoir un « plan de jeu » bien en place avant même que les situations vous mettent sous pression.  Quel type de plan de jeu peut vous aider à vous rendre davantage responsable de vos choix?  Vous pouvez avoir en poche quelques outils de prioritisation pour vous guider dans vos prises de décisions.  Certainement avoir aussi quelques techniques de gestion de vos émotions et de contrôle de votre esprit pour revenir à l’optimisme: respiration, prendre un « break » ou un temps mort avant d’agir sous pression, ancrage positif, affirmations, procédures en cas de grande colère etc.  Vous pouvez prendre un engagement envers un principe d’excellence pour votre vie et vous y tenir: se satisfaire seulement de ce qui est bien, donnez le meilleur de soi à 100%, être fier de ce que je « produit ».

Vous pouvez choisir d’accomplir ce qui est bien même quand cela est coûteux, apparemment futile, et accepter de ne pas chercher de gratification immédiate ou de récompense.  Vous pouvez aussi développer votre esprit d’analyse pour mieux cerner les causes et conséquences de vos actions avant de les mener, et les valider en les mettant en lien avec vos objectifs prioritaires.  Enfin, il est nécessaire de développer une intelligence des comportements sociaux : travaillez à comprendre les autres, à décoder leur communication non verbale, leur langage, leurs attentes et motivations.  Travaillez à construire votre aptitude à gérer des conflits et des différences, aussi bien qu’à accueillir du feedback. 

S’Ecouter et être présent à soi est le premier pas vers « Se Choisir ». Ainsi vous pourrez vous « ré-orienter » avec courage et patience en fidélité à vos choix.   Car on ne se choisit pas seulement un jour dans le passé.  Non, tous les jours nous nous engageons à transformer ce choix en réalité présente.  Ce qui est motivant c’est que je puis être pour moi-même mon meilleur allié dès aujourd’hui et me donner la permission d’évoluer, de grandir, d’aller en avant. 

« Se Connaître » Pour Devenir Emotionnellement Intelligent


Il y a ces dernières années un véritable engouement pour l'intelligence émotionnelle (IE).  De nombreux tests de EQ (Emotional Quotient) sont disponibles. Pour autant les comportements ne changent pas après de tels diagnostiques faute de savoir comment appliquer les dimensions EI à notre vie.  Qu'est ce que l'Intelligence Emotionnelle? La citation d' Aristote au 5ème siècle AV JC l'illustre déjà très clairement: "Tout le monde peut être en colère, mas être en colère avec la bonne personne, pour les bonnes raisons, avec la bonne intensité, les bons mots et au bon moment, cela c’est difficile!". Un modèle peut nous aider à comprendre mieux les dimensions de l'EI.  Ce modèle met en avant 3 sphères comme suit: Se Connaitre, Se Choisir et Se Donner.  Dans cette rubrique nous examinerons la première sphère.

« Se Connaitre »!

Connais toi toi-même dit le Sage de l'Antiquité et c'est bien le fondement de l'IE.  Cette dimension intra personnelle est liée à plusieurs aspects: notre degré de conscience des émotions qui nous animent, de nos tendances agressives ou passives, de notre manière d'exprimer nos émotions, de notre capacité de nous aimer tel que nous sommes et de nous accepter comme nous sommes, totalement et inconditionnellement.  Cette dimension inclut aussi notre capacité d'établir des objectifs qui nous permettent d'améliorer notre communication de nos émotions de telle manière que nous ne devenons pas excessivement affirmés et que nous demeurions indépendant vis à vis des personnes et des situations de notre vie.  

Pour explorer cette dimension, des questionnements sont ici essentiels: qu'est ce qui vous fait réagir, penser, ressentir et agir comme vous le faites?  Dans vos réactions, qu'est ce qui est intentionnel ou habituel -c'est à dire automatique?  De quoi avez-vous peur ou que redoutez-vous? Voilà le type de réflexions propres à vous faire progresser dans l'EI.  Votre degré d'aisance devant ces questions est un bon baromètre de votre maturité dans cette première sphère à conquérir.  Des aptitudes clefs sont requises en sus, pour explorer cette dimension avec succès: la conscience de soi, l'intégrité et l'indépendance.  

La conscience de soi c'est de reconnaitre les causes et les effets de vos propres émotions, de découvrir les schémas de comportements qui sont les vôtres, et votre manière de communiquer votre palette de ressenti.  L'intégrité c'est d'accepter vos propres défauts et qualités, vos expériences personnelles, vos émotions et votre propre pouvoir ou capacité.  L'Indépendance c'est de reconnaitre vos droits et vos devoirs, vos responsabilités en tant que personne libre, notamment le fait d'être au commande de votre esprit, et que vous avez le pouvoir de choisir votre direction de pensées, vos émotions et vos actions.  

Des Exercices Utiles

Un exercice pratique éclairant par rapport à cette première dimension est la « Fenêtre de Paris » qui fonctionne comme suit: divisez votre feuille en quadrant.  Au premier quadrant, identifiez ce que vous connaissez, pensez et ressentez à propos de vous au travail, ou en couple, ou en famille selon ce qui est important pour vous.  Au deuxième quadrant écrivez ce que d'après vous, les autres pensent, disent et ressentent à votre propos.  Au troisième quadrant écrivez ce que vos ressentez à propos de ce que vous venez de découvrir de ce que les autres disent, pensent et ressentent à votre propos.  Au dernier quadrant inscrivez toutes actions que cette réflexion engage pour vous désormais.  Un autre exercice que je nomme le « Jeu des Masques » est aussi très éclairant.  Il s'agit de se demander quels masques vous présentez chaque jour aux autres et ce que vous voulez qu'ils disent, pensent et ressentent à votre propos, puis de vous demander quelles actions vous faites pour conforter chez les autres cette image que vous projetez de vous?  Après quoi, demandez-vous de quelles manières porter ces masques peut être positif pour vous, positif pour les autres, négatif pour vous et négatif pour les autres.  

Ceux qui ont pris ces questions et ces exercices à leur compte m'ont témoigné combien cela leur a été bénéfique.  Nous prenons trop peu souvent l'opportunité de prendre une vue d'hélicoptère sur nous même.  Et ainsi nous continuons de vouloir des changements dans notre vie et de regretter de ne pouvoir agir différemment des habitudes prises.  Mous nous habituons alors à ne pas avancer en utilisant une maxime qui ne nous fait plus honneur:" c'est humain non?!". Au contraire, ce qui est humain c'est épanouir la dignité qui est la nôtre.  Travailler sur soi dans le sens de nous accomplir pour nous et ceux qui sont sous notre responsabilité, est un vrai travail d'humain. 

Insomnies, Sommeil Cassé !


Beaucoup viennent me voir pour des raisons d’insomnies.  Nous pouvons tous nous associer à ces 2 expériences types de l’insomnie : une fois au lit, nous tournons et nous retournons sans trouver le sommeil, incapable de décrocher notre esprit qui est lancé à toute allure, ou bien, nous nous endormons facilement et au milieu de la nuit, notre sommeil se casse et nous ne pouvons plus nous rendormir.  Rien à faire !  Les yeux sont « canettes » comme nous disons si bien, et le cerveau est en roue libre, à 100% à l’heure.  L’incapacité à s’endormir et l’incapacité à maintenir le sommeil sont les 2 formes communes de l’insomnie. Lorsqu’elles deviennent chroniques, elles impactent lourdement sur notre performance au quotidien et sur notre humeur générale.  C’est tout notre fonctionnement qui ne va plus.  Nous pouvons survivre au stress à condition que nous dormions !  Etre stressé et ne pas dormir, autant que le fait de ne pas bien s’alimenter, conduit à des situations hautement dangereuses.

La bonne nouvelle c’est qu’une fois que nous comprenons les dynamiques de comportements au travail ici, nous pouvons aisément corriger ces conditions.

La première des choses est de comprendre comment nous nous endormons.  La plupart des gens sont inconscient du fait qu’une personne qui s’endors traverse 4 étapes dont la dernière est le sommeil inconscient.  Les 4 étapes sont :

1.      La Réflexion

2.     L’Imagination

3.     L’Etat d’Hypnose

4.     Le Sommeil Inconscient

La Réflexion : quand nous nous mettons au lit, nous commençons à penser à notre journée, ou aux événements de demain, ou à tout autre chose vers laquelle nous porte notre pensée

L’Imagination : que la personne soit consciente ou non, ses pensées se tournent vers des pensées associées aux expériences de relaxation, et comme tel son imaginaire prend le dessus

L’Etat d’Hypnose : comme l’esprit et le corps se détendent, la personne entre dans un léger état d’hypnose où les muscles se relâchent complètement.  La personne est toujours consciente mais elle fait l’expérience d’une distorsion du temps et a comme des trous de mémoire. Ainsi nul n’est capable de dire la minute exacte à laquelle il s’endort.

Le Sommeil Inconscient : nous ne sommes plus conscients de ce qui se passe autour de nous.

La personne qui a du mal à s’endormir fait l’expérience d’être comme coincé dans l’étape réflexion et ne peut opérer la transition vers l’Imagination, soit parce qu’il est inquiet à propose de quelque chose soit par ce qu’il ne sait pas contrôler son esprit.  La solution est simple.  Il lui faut éliminer l’étape Réflexion et adopter directement la stratégie de l’Imagination.  Ainsi dès que la personne va au lit, elle dirige ses pensées par la visualisation ou l’imagination directement aux pensées associées à la relaxation propre à l’étape imaginaire. Un bon moyen est de retrouver dans son passé une excellente expérience de relaxation ou de confort que vous avez vécue et de vous associer à cette situation.  Vous pouvez vous voir en vacances ou au golf ou dans votre jardin ou sur une plage.  Chacun a une telle expérience de bien-être et de relâchement. En restant sur cette expérience, celle-ci vous amènera progressivement vers l’état hypnoïdal.

Une autre alternative est d’associer ensemble l’Imagination et l’Etat d’hypnose en s’auto-hypnotisant.  De toutes les façons c’est bien cela que chacun fait pour soi tous les soirs en passant de l’étape 2 à l’étape 3. 

En premier, provoquez une détente complète de votre corps et de vos muscles.  La relaxation s’opère quand il y a une absence totale de tension musculaire.  Pour y arriver, tendez et relâchez vos muscles en commençant par les pieds et en remontant tout le long du corps.  Puis relâchez votre mâchoire à chaque respiration. 

Puis prenez une longue inspiration calme en respirant par le nez, tenez votre respiration 3 secondes et expirez profondément et calmement.  Tenez votre souffle 3 secondes. Et recommencez ce cycle.  Lorsque vous expirez, levez les yeux sous vos paupières fermées, comme si vous regardiez un point haut.  Ceci accélère votre entrée dans un état d’hypnose. A chaque expiration, prononcez dans votre esprit les mots d’ancrage comme « calme, paix, sommeil ».  Progressivement vous vous verrez tomber en sommeil.

L’Inquiet Toxique

Pour celui qui a du mal à maintenir le sommeil, il lui est important de réaliser qu’il est devenu un « inquiet toxique ».  Toxique car à cette heure du soir ou du matin, il ne peut rien changer à la source de ses préoccupations.  Pour celui-là, il est important qu’il se suggère à voix haute avant de s’endormir « Je refuse de m’inquiéter durant mon sommeil.  Cela ne me sert à rien et n’accomplit rien. Je mérite une nuit calme, paisible, complète. »   Et si vous vous réveillez pour répondre à « l’appel de la forêt », en vous concentrant sur votre respiration et votre visualisation d’une expérience calme et relaxante, vous vous endormirez rapidement, tranquillement et profondément. 

Plus vous pratiquerez, mieux vous dormirez vite !   Et vos collègues, vos client et vos proches en seront ravis !

Tuesday 7 August 2012

Admettre Ses Erreurs

Admettre Ses Erreurs

Qui n’a jamais commis de fautes ou d’erreurs?  Nous disons souvent « l’erreur est humaine».  Pour autant, beaucoup de cadres adoptent une attitude négative face aux erreurs et aux fautes qu’ils commettent.  Beaucoup tentent de les dissimuler, de les déguiser ou de faire comme si rien ne s’était passé.  Et ce faisant ils perdent toute la valeur de l’erreur ou de la faute. A propos quelle différence existe-t-il entre une faute et une erreur?  Lorsque vous avez l’expérience, la connaissance et l’information et ne faites pas ce que vous devez, vous commettez une faute.  Lorsque que vous ne savez pas, n’avez pas l’information et la formation et tentez quand même l’action et la ratez, c’est une erreur.  La faute se corrige en impliquant l’autre dans les solutions car il est compétent à la base.  L’erreur se corrige par la formation et le partage d’information.

 Pour trouver la valeur de la faute ou de l’erreur, il est nécessaire d’engager une approche positive pour se demander ce que cela peut vous enseigner.  Cela requiert un esprit ouvert, curieux, désireux d’évoluer, et surtout démontre une vraie maturité.  En effet, ce sont ceux qui sont les plus insécurisés qui tentent de dissimuler leur erreur ou faute.  Et ce faisant ils s’empêchent d’évoluer et de ne pas recommencer encore et encore la même erreur. Entendons nous bien, tout le monde déteste se tromper, mais il ya une différence clef entre détester accomplir la faute et être capable d’apprendre de nos erreurs.  Ceux qui dissimulent ne l’ont pas compris.  A moins de pouvoir apprendre de nos fautes, nous nous condamnons à les répéter encore !  La faute nous donne l’occasion d’analyser pour revenir aux résultats et ainsi de nous améliorer dans nos comportements, nos prestations, nos relations.   En acceptant le fait de nous tromper, même si nous en sommes déçus, et en nous employant à revenir le plus rapidement possible à l’amélioration que la faute indique, nous pouvons enfin passer à ce qui fera notre prochain grand succès.    

Comment communiquer notre erreur avec le plus d’impact positif pour la relation et les résultats attendus?  Voici des étapes qui vous y aideront, pourvu que vous ayez au préalable l’attitude courageuse et l’approche positive décrites plus haut et qui dépendent de vous seul.

Admettre son Erreur et Silence: commencez par admettre votre erreur ou faute dès le départ, sans justification, sans explication, sans alibi ou défense.  Dîtes simplement : « Je me suis trompé quand j’ai fait ou dis …. ».  La tentation est grande pour beaucoup de chercher à s’esquiver, noyer le poisson ou à transférer le blâme sur d’autres.  Résistez !  Pas de « pas moi ça, li ça ! » ni de « j’ai le grand regret de vous annoncer une petite mauvaise nouvelle qui va vous déranger un petit peu ; on a fait une petite erreur mais ne vous tracassez pas, il n’y aura pas de problème … » Notez le langage négatif, notamment la cascade du « petit » (à peine exagéré) qui donne envie à l’autre de vous dominer et de devenir puissant contre vous !  Sans compter que le pauvre « on » a bonne mine ici.  Comme dirait mon ancien professeur de français : « on » est un pronom imbécile ! » Et si vous tombez sur quelqu’un comme moi qui sait écouter vos mots négatifs, vous vous verrez forcez d’inventer une identité précise à ce personnage « on », tout à fait innocent de ce qui lui est reproché, et qui risque de recevoir un fâcheux appel de réclamation, sinon une lettre d’insatisfaction.  Et vous voilà avec un gros problème sur les bras, en plus de la faute commise : comment expliquer à votre collaborateur qu’il vous a servi de bouc émissaire pour vous en sortir devant votre direction ou client ?! Dans le cas où un membre de votre équipe a commis l’action fautive, prenez sur vous de dire «  au nom de mon équipe, j’admets que nous nous sommes trompés quand… ». Vous êtes le responsable, agissez comme tel, et démontrez de la loyauté envers ceux que vous dirigez.

La note de silence après votre annonce simple et droit au but, permet à l’interlocuteur de prendre à son compte l’information que vous lui partagez.  Et cela vous donne le temps de vous adapter à sa réaction.  De plus cette parole de silence montre que vous assumez votre responsabilité, sans chercher à fuir.  Nous sommes bien loin ici du «sorry, sorry, sorry» qui ne démontre pas que vous assumez votre responsabilité.

Nouvel Objectif et Je Vous Propose : Dès que vous observez la réaction de l’autre et entendez sa question, poursuivez en mettant sur la table le résultat que vous voulez atteindre désormais, et proposez votre option pour y arriver.  Travaillez l’alternative comme un objectif : soyez concret, c'est-à-dire spécifique sur le quoi faire, et mesurable sur les échéances et/ou les quantités.  Plus votre solution est précise, plus vous facilitez la voie vers un nouvel accord mutuellement satisfaisant.  Plus elle est vague et indéfinie, plus vous jettez de l’huile sur le feu et créez le risque de conflits ouverts.  Vous avez commis une faute ou erreur, vous devez prendre l’initiative de la meilleure solution possible, à la satisfaction de l’autre partie.

De nouveau silence, pour donner à l’autre de voir comment votre option rejoint ses besoins et attentes.  Puis intéressez vous à lui, en lui demandant ses idées ou sa proposition.  Car il se peut que votre option ne le rejoigne pas.  Offrez votre aide en assurant que vous ferez les efforts ou « l’extra mile » qu’il faut pour trouver un accord satisfaisant.  Impliquez-vous personnellement dans la mise en œuvre de la solution.  C’est bien vous qui êtes à l’origine de cette situation de toutes les façons.

Concrétisation et suivi : Dîtes ce que vous avez dis, faîtes le, et faîtes le savoir aussitôt à votre interlocuteur.  Cela le rétablira dans la confiance du départ.  Ce que vous engagez, vous le faîtes. 

Vous remarquez que je n’écris nulle part de « s’excuser », ni de s’expliquer.  En effet comment expliquer la faute ou l’erreur ?  Tout ce que vous direz vous accusera et vous enfermera dans le passé.  Il convient ici de poser la situation, de l’assumer sobrement, puis de lancer l’énergie du futur et de rechercher l’accord mutuel.  Et d’apprendre de ses erreurs pour renforcer son expérience et en faire un plus pour l’entreprise, l’équipe et le client.




Hypnothérapie et Coaching

Hypnothérapie et Coaching

Depuis 2008 j’exerce avec beaucoup de joie et de passion au sein des entreprises et auprès d’une clientèle privée.  J’aide mes clients à être en phase avec la puissance de leur subconscient et à ancrer un état plein de ressources qui libère des comportements positifs et les aident à atteindre leurs buts rapidement en toutes circonstances.  Qu’est ce que ce métier de Coach ?  Quels services sont offerts et pour quels bénéfices ?  Je suis heureux d’y répondre.

Qu’est ce qu’un Coach ?

On ne s’invente pas Coach, on le devient. Si le coaching s’étend, attention à la qualité des Coachs! C’est un expert diplômé par des institutions de coaching internationalement reconnues, membre d’associations reconnues qui l’accréditent dans sa pratique.  Il possède des spécialisations et notamment une mallette complète d’outils, d’approches et de techniques variées pour agir au niveau cognitif et subconscient.  Le Coach est fort d’une vaste expérience, et il est quelqu'un avec lequel une affinité et un rapport de confiance semblent possible et enrichissant pour le client. C’est une personne morale, disposée à vouloir votre bien et à vous donner une attention positive inconditionnelle.  C’est quelqu’un qui est lui-même un éternel apprenant de la vie, à l’école de la curiosité.

Pourquoi le Coaching et l’Hypnothérapie ?

Tous les apprentissages sont vains si une personne ne change ses modes de pensées et ses émotions, donc ses actions par après.  Les comportements sont des actions contrôlées par certaines pensées conscientes et la logique, et par certaines attitudes, convictions, émotions, ressentis, valeurs, idées, scripts de vie, image de soi stockés dans le subconscient.  Les comportements s'apprennent et se désapprennent. 

Pour rendre réel le changement des actions, le coaching comportemental et l’hypnothérapie sont clefs.  Leur but c'est de produire le changement des comportements et la croissance en optimisant le rapport temps/profit du client.   Avec le coaching du conscient et du subconscient, l'individu peut s'auto manager et optimiser grandement ses aptitudes et talents personnels et professionnels, devenir balancé, en contrôle, et capable de libérer les émotions, connaissances et intuitions qui sont à la source des meilleures décisions. 

Voici différents services que j’offre pour répondre à une palette de besoins. 

« Life Coaching » :

Le Coaching de Vie vise à l’amélioration de soi et de la qualité de sa vie dans le domaine personnel et professionnel.  Dans le Coaching de Vie, l’énergie va du Présent au Futur et vise une transformation immédiate de son agir et de ses schémas de pensées. Des diagnostiques et bilans sont souvent pratiqués. Typiquement le Life Coaching est une approche à la carte pour le client qui décide du nombre des sessions. Chaque session dure 90 minutes.

 « Business Coaching » :

C’est aujourd'hui plus que jamais un outil vital pour le changement organisationnel, pour aider les individus à apprendre à penser et travailler ensemble plus efficacement.  Les organisations progressives utilisent le Coaching de plus en plus pour leurs Managers.  Le programme comprend un mixte de coaching du changement, qui vise à changer certains comportements, et de coaching de croissance, qui vise à aiguiser la performance. 

Cette démarche est sponsorisée par l’entreprise.  Le Business Coaching fait appel à des méthodes validées et prouvées pour le contexte de l’entreprise.  Les dimensions sur lesquelles travaillent les Dirigeants en coaching sont de 3 ordres: intra personnel, inter personnel et organisationnel.  Ainsi les domaines de gestion du stress et de l’anxiété, de maîtrise de soi, leadership, communication, négociation, gestion des hommes et d’équipes, de gestion des priorités, de planification, d’équilibre vie professionnelle et vie privée, etc sont souvent les points de travail de ce Business Coaching.  Lorsque le dirigeant se transforme et grandit son cercle de performance, toute l’équipe et l’entreprise y gagne.

Des inventaires de personnalité, de compétences, de leadership, d’intelligence émotionnelle, etc sont pratiqués, ainsi que des feedbacks à 360 degrés. Typiquement le Business Coaching est un programme de 12 heures en 8 sessions de 90 minutes sur une période maximale de 6 mois.

L’Hypnothérapie :

L’hypnose est l’outil le plus puissant « aider à s’aider » en reconditionnant le subconscient- le grand moteur de notre vie- pour libérer des comportements constructifs, des émotions positives, être en phase avec notre volonté et donner d’atteindre nos résultats avec réussite et rapidement.  L’Hypnothérapie utilise un éventail de techniques, scientifiquement validés, afin d’accompagner le client jusqu’aux sources de ses émotions et jusqu’aux racines de ses comportements pour renouveler sa compréhension de lui-même, l’aider à découvrir la vraie nature de ses processus cognitifs et comportementaux, et comment il crée ses réalités, aussi bien que les solutions de ses problèmes. 

Les changements sont profonds et durables ; bien plus qu’avec une thérapie cognitive pure. Quelques motivations courantes pour avoir recours à l’hypnothérapie sont : l’orientation de carrière, la relation amoureuse ou conjugale, la santé et le bien-être, les peurs et phobies, les crises de panique et le stress, la gestion de la douleur, la performance sportive, cesser de fumer, les opérations, les insomnies, passer ses examens, perdre du poids, etc. 

L’Hypnothérapie utilise souvent aussi la PNL-Programmation Neuro Linguistique.  La PNL, c’est comment nous construisons nos scripts de vie: une manière d’expliquer comment nous nous comportons et donnons du sens à tous les aspects de notre connexion corps-cœur-esprit.  En fait, c’est un style d’hypnose. 

Chaque session dure 90 minutes et c’est au client de décider du nombre de sessions dont il a besoin avant d’atteindre son but.  En général c’est une thérapie très rapide, peu de sessions sont nécessaires. 

Se donner les moyens d’évoluer dans sa vie, et de se faire accompagner pour réussir ce Voyage, est une expérience transformatrice, riche et constructive.  Je vous le souhaite. 

La Force des Mots

Il y a une grande différence entre entendre et écouter vraiment.  Par écouter vraiment, je veux dire être vraiment présent à ce qui se dit et absolument conscient de ce qui se communique.

 Au fil de mes consultations de Coach et d’Hypnothérapeute j’ai observé et remarqué combien beaucoup de personnes sont très peu à l’écoute de ce qu’ils se disent à eux-mêmes. Avez-vous déjà remarqué que les personnes accomplissent ce qu’elles programment en leur esprit ?  Ainsi celui qui se dit « la journée va être pourrie » obtient cela même qu’il attend : une journée infecte. Celui qui se dit « je déteste cela », finit vraiment par détester la chose même sur laquelle il porte son attention.

 Cela s’explique du fait que nous ne sommes suggestibles qu’à une seule personne dans notre vie: nous même. Ce que nous nous suggérons à nous même, nous finissons par le vivre, ou en faire l’expérience. Etre conscient de cette réalité peut être extrêmement utile à celui ou celle qui utilise sa voix (réelle ou intérieure) pour se parler de manière négative.  Comme celui qui se dit par exemple, « je n’y arriverai jamais » ou «  je ne sais pas quoi faire » ou encore « je vais me faire avoir » etc.

Les effets de ce parler négatif sont que la personne se sert de sa voix comme d’un marteau pour se taper dessus, se paralyser, s’empêcher d’améliorer les aspects de sa vie et en définitive se refuser à évoluer vers le bonheur.  

La première étape pour éliminer cela est d’être davantage présent à nous même et de prendre conscience de la qualité de nos dialogues personnels. Ainsi nous nous ouvrons à une nouvelle possibilité : celui de nous parler avec bienveillance et positivité.  Car si vous ne désirez veiller bien sur vous même, qui le voudra pour vous ? 

Lorsque vous reconnaissez écouter votre voix négative, dîtes « stop ! Je t’entends et je ne t’écoute plus ! Out ! », puis dissociez vous de vous-même pour vous observer comme de l’extérieur, et devenir témoin de votre manière de parler et d’agir.  Traitez votre voix comme s’il s’agissait d’une troisième personne dont le but était de vous pourrir la vie.  Puis remplacez-la par un monologue positif.  Orientez votre pensée vers le bon que vous souhaitez ou affirmez-vous constructivement.  Au lieu de vous dire « je suis incapable de bien faire cela » rappelez vous 3 choses que vous avez bien faites aujourd’hui. Au lieu de dire « je vais encore perdre ce client » dîtes-vous : « je vais apprendre de mes expériences ».  Tous ceux qui ont grandi dans leur prise de conscience de la manière dont ils se parlaient quotidiennement et qui ont repris le contrôle de leur direction de pensée ont vu leur possibilités démultipliées.

Les mots ont un grand pouvoir.  Ils ont la faculté de libérer notre énergie ou de nous diminuer dans notre capacité de fonctionnement au quotidien.  De simples mots anodins peuvent nous affecter énormément par leur usage répétitif et prolongés.  Par exemple le mot « essayer » qui est l’un des pires ennemis de nos vies.

Avez-vous déjà entendu l’expression « essayer c’est mentir » ?  Non pas dans le sens d’une manipulation ou d’une intention de blesser, mais dans le sens d’une fuite en avant ou de se décevoir soi-même, souvent inconsciemment.

Quelqu’un qui dit : « je vais essayer de venir vous voir » est –il jamais venu en fait?  Ou qui dit « je vais essayer de faire ce travail » l’a-t-il fait un jour ?  La réponse : très rarement.  Yoda, le sage guerrier de Star Wars, le dit si bien « il y a seulement faire ou pas faire.  Essayer n’existe pas. » Nous entendons ce mot pourtant à toutes les sauces – et davantage encore dans les discours bonimenteurs des (mauvais) commerciaux, passés maître dans l’art de l’esquive.

Comment stopper de dire ce mot néfaste.  De nouveau en étant plus à l’écoute de notre communication et conscient des mots que nous prononçons.  Puis décider de faire un effort conscient pour changer notre répertoire positivement.  Au lieu d’essayer, faisons tout simplement.  C’est cela même la « Loi du Moindre Effort » selon Chopra qui dit que les poissons n’essayent pas de nager, ils nagent tout simplement.  De même, cessons d’essayer et passons à l’action.

Un autre mot malheureux et inefficace est le mot « il faut ».  Plus nous disons « il faut » plus nous repoussons cela même que nous avons besoin de faire.  La bonne stratégie est de nous écouter nous parler à nous même, d’être conscient de notre communication, puis de remplacer ce mot par celui de « j’ai besoin ».  Ce mot engage une énergie vers l’action.  Il est comme un moteur de motivation.  Il convoie le sens d’une urgence.  

Vous remarquez un thème récurrent à cet article ? Le premier point est toujours de nous écouter avec une conscience plus grande.  C’est aussi comme cela qu’un Coach et Hypnothérapeute agit : il fait prendre conscience à ses clients de ce qui motive leurs comportements au niveau du subconscient.  Une fois que ces motivations sont exposées de manière consciente, nous avons bien plus de possibilités de créer un changement qui vise à l’amélioration de la qualité de la vie professionnelle ou personnelle du client.