“En tant que Master Coach Certifié, Hypnothérapeute et Praticien en PNL, j’aide les autres à être en phase avec la puissance de leur subconscient et à ancrer un état plein de ressources qui libére des comportements positifs et les aident à atteindre leurs buts rapidement en toutes circonstances.”

Tuesday 8 May 2012

L’Homme est un Iceberg


L’Homme est un Iceberg

Notre vieil ami Freud compare l’homme à un Iceberg car, comme l’iceberg, l’être humain a une partie visible qui est la plus petite – le conscient -  et une partie invisible qui est la plus importante – le subconscient.  Freud dit encore que l’homme est à 90% un être émotionnel.  Les recherches dans le domaine de la communication mettent cela en évidence.  L’Université de Pennsylvanie dès 1970 publie que la communication est formée de mots (7%), de messages verbaux (38% : tonalité, rythme, débit, volume) et de messages non verbaux (55% : posture, mouvement, couleur de peau, respiration). 



Cela veut dire quoi pour nous ?  Imaginons 2 personnes qui se rencontrent, autrement dit 2 icebergs qui cognent ensemble.  Lorsqu’une personne émet un message à une autre personne, prenons conscience que le premier point de contact de ce message ne se trouve pas au niveau conscient, mais « sous l’eau » au niveau du subconscient.  Le subconscient capte ce message émotionnel, l’amplifie et fait remonter au conscient l’émotion ressenti.  C’est cette émotion, créatrice des états d’esprit, qui dicte ensuite nos décisions.  Si le message non verbal est reçu positivement, l’état d’esprit devient positif, et nos décisions seront optimales.  La règle d’une excellente communication c’est donc de bombarder le subconscient de l’autre de positif (mots, tonalité, non verbal) pour qu’il agisse positivement dans le sens des décisions que nous voulons qu’il prenne.  Ainsi ce qui compte le plus dans la communication, ce n’est pas les mots que l’on entend, mais le non verbal que l’on capte inconsciemment et les émotions ressentis.  Pensez aux fois où vous avez réagi négativement au ton de voix entendu, au point de ne plus pouvoir être réceptif aux messages transmis, même si ceux-ci étaient positifs d’intention. 



L’autre n’agit pas, il réagit à la communication qu’il reçoit.  La communication équivaut donc à la réponse que l’on reçoit.  Si je veux du positif, il faut semer du positif.  Or lorsque nous sommes en position d’autorité, et que nous avons des messages difficiles à dire : réprimande, sanction, insatisfaction, réclamation, mauvaise nouvelle etc, il est rare que ces messages soient dits sur un fond de calme et de maîtrise de soi.  Au contraire, il y a une conviction largement répandue qu’à moins de « gueuler » un bon coup, de bien « frotter le nez », les gens ne comprennent pas et ne changent pas.  Avec comme conséquence, la cassure nette de la relation, et l’incapacité de l’autre à amorcer un changement.  Or le but de ces messages c’est l’amélioration, le retour à l’action ou aux résultats.  Ce qui, ici, est perdu complètement.  Comme le dit le proverbe « on ne secoue pas la ruche pour avoir du miel » ou encore « on ne tire pas sur l’herbe pour la faire pousser ». 



La responsabilité de bien communiquer est toujours sur nous.  Cela ne dépend pas de l’autre.  C’est à nous de veiller à notre tonalité lors de nos conversations, à la stabilité de notre posture, au calme de nos gestes et encore plus lorsque nous sommes en position d’autorité.  Notre rôle alors n’est-il pas de faire agir l’autre et d’être un agent de changement ?  Pour ce faire, il est essentiel de pouvoir influencer l’autre à changer ses comportements et idées, et de pouvoir bombarder positivement la partie cachée de son esprit.  C’est certainement plus facile de se faire plaisir dans la conversation et de « se lâcher », mais cela ne requiert aucune intelligence ! 



Pour bombarder positivement le subconscient de l’autre, cela demande une préparation.  Ne pas se précipiter dans les espaces ouverts, dans la répartie directe.  Lorsque nous avons une communication formelle à faire, c’est essentiel de prendre le temps de préparer notre attitude, de vérifier notre ego, de penser notre lieu de rendez-vous, nos paroles, la structure de nos conversations et nos réactions, quelque soit la réponse de l’autre.   Notre état d’esprit est la clé de notre réussite ici.  Comme dit l’anglais : « garbage in, garbage out ». 

No comments:

Post a Comment