“En tant que Master Coach Certifié, Hypnothérapeute et Praticien en PNL, j’aide les autres à être en phase avec la puissance de leur subconscient et à ancrer un état plein de ressources qui libére des comportements positifs et les aident à atteindre leurs buts rapidement en toutes circonstances.”

Tuesday 7 August 2012

Admettre Ses Erreurs

Admettre Ses Erreurs

Qui n’a jamais commis de fautes ou d’erreurs?  Nous disons souvent « l’erreur est humaine».  Pour autant, beaucoup de cadres adoptent une attitude négative face aux erreurs et aux fautes qu’ils commettent.  Beaucoup tentent de les dissimuler, de les déguiser ou de faire comme si rien ne s’était passé.  Et ce faisant ils perdent toute la valeur de l’erreur ou de la faute. A propos quelle différence existe-t-il entre une faute et une erreur?  Lorsque vous avez l’expérience, la connaissance et l’information et ne faites pas ce que vous devez, vous commettez une faute.  Lorsque que vous ne savez pas, n’avez pas l’information et la formation et tentez quand même l’action et la ratez, c’est une erreur.  La faute se corrige en impliquant l’autre dans les solutions car il est compétent à la base.  L’erreur se corrige par la formation et le partage d’information.

 Pour trouver la valeur de la faute ou de l’erreur, il est nécessaire d’engager une approche positive pour se demander ce que cela peut vous enseigner.  Cela requiert un esprit ouvert, curieux, désireux d’évoluer, et surtout démontre une vraie maturité.  En effet, ce sont ceux qui sont les plus insécurisés qui tentent de dissimuler leur erreur ou faute.  Et ce faisant ils s’empêchent d’évoluer et de ne pas recommencer encore et encore la même erreur. Entendons nous bien, tout le monde déteste se tromper, mais il ya une différence clef entre détester accomplir la faute et être capable d’apprendre de nos erreurs.  Ceux qui dissimulent ne l’ont pas compris.  A moins de pouvoir apprendre de nos fautes, nous nous condamnons à les répéter encore !  La faute nous donne l’occasion d’analyser pour revenir aux résultats et ainsi de nous améliorer dans nos comportements, nos prestations, nos relations.   En acceptant le fait de nous tromper, même si nous en sommes déçus, et en nous employant à revenir le plus rapidement possible à l’amélioration que la faute indique, nous pouvons enfin passer à ce qui fera notre prochain grand succès.    

Comment communiquer notre erreur avec le plus d’impact positif pour la relation et les résultats attendus?  Voici des étapes qui vous y aideront, pourvu que vous ayez au préalable l’attitude courageuse et l’approche positive décrites plus haut et qui dépendent de vous seul.

Admettre son Erreur et Silence: commencez par admettre votre erreur ou faute dès le départ, sans justification, sans explication, sans alibi ou défense.  Dîtes simplement : « Je me suis trompé quand j’ai fait ou dis …. ».  La tentation est grande pour beaucoup de chercher à s’esquiver, noyer le poisson ou à transférer le blâme sur d’autres.  Résistez !  Pas de « pas moi ça, li ça ! » ni de « j’ai le grand regret de vous annoncer une petite mauvaise nouvelle qui va vous déranger un petit peu ; on a fait une petite erreur mais ne vous tracassez pas, il n’y aura pas de problème … » Notez le langage négatif, notamment la cascade du « petit » (à peine exagéré) qui donne envie à l’autre de vous dominer et de devenir puissant contre vous !  Sans compter que le pauvre « on » a bonne mine ici.  Comme dirait mon ancien professeur de français : « on » est un pronom imbécile ! » Et si vous tombez sur quelqu’un comme moi qui sait écouter vos mots négatifs, vous vous verrez forcez d’inventer une identité précise à ce personnage « on », tout à fait innocent de ce qui lui est reproché, et qui risque de recevoir un fâcheux appel de réclamation, sinon une lettre d’insatisfaction.  Et vous voilà avec un gros problème sur les bras, en plus de la faute commise : comment expliquer à votre collaborateur qu’il vous a servi de bouc émissaire pour vous en sortir devant votre direction ou client ?! Dans le cas où un membre de votre équipe a commis l’action fautive, prenez sur vous de dire «  au nom de mon équipe, j’admets que nous nous sommes trompés quand… ». Vous êtes le responsable, agissez comme tel, et démontrez de la loyauté envers ceux que vous dirigez.

La note de silence après votre annonce simple et droit au but, permet à l’interlocuteur de prendre à son compte l’information que vous lui partagez.  Et cela vous donne le temps de vous adapter à sa réaction.  De plus cette parole de silence montre que vous assumez votre responsabilité, sans chercher à fuir.  Nous sommes bien loin ici du «sorry, sorry, sorry» qui ne démontre pas que vous assumez votre responsabilité.

Nouvel Objectif et Je Vous Propose : Dès que vous observez la réaction de l’autre et entendez sa question, poursuivez en mettant sur la table le résultat que vous voulez atteindre désormais, et proposez votre option pour y arriver.  Travaillez l’alternative comme un objectif : soyez concret, c'est-à-dire spécifique sur le quoi faire, et mesurable sur les échéances et/ou les quantités.  Plus votre solution est précise, plus vous facilitez la voie vers un nouvel accord mutuellement satisfaisant.  Plus elle est vague et indéfinie, plus vous jettez de l’huile sur le feu et créez le risque de conflits ouverts.  Vous avez commis une faute ou erreur, vous devez prendre l’initiative de la meilleure solution possible, à la satisfaction de l’autre partie.

De nouveau silence, pour donner à l’autre de voir comment votre option rejoint ses besoins et attentes.  Puis intéressez vous à lui, en lui demandant ses idées ou sa proposition.  Car il se peut que votre option ne le rejoigne pas.  Offrez votre aide en assurant que vous ferez les efforts ou « l’extra mile » qu’il faut pour trouver un accord satisfaisant.  Impliquez-vous personnellement dans la mise en œuvre de la solution.  C’est bien vous qui êtes à l’origine de cette situation de toutes les façons.

Concrétisation et suivi : Dîtes ce que vous avez dis, faîtes le, et faîtes le savoir aussitôt à votre interlocuteur.  Cela le rétablira dans la confiance du départ.  Ce que vous engagez, vous le faîtes. 

Vous remarquez que je n’écris nulle part de « s’excuser », ni de s’expliquer.  En effet comment expliquer la faute ou l’erreur ?  Tout ce que vous direz vous accusera et vous enfermera dans le passé.  Il convient ici de poser la situation, de l’assumer sobrement, puis de lancer l’énergie du futur et de rechercher l’accord mutuel.  Et d’apprendre de ses erreurs pour renforcer son expérience et en faire un plus pour l’entreprise, l’équipe et le client.




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