« Et si…Et si ceci…Et si cela…Et pourvu
que… » est le mantra typique de l’anxieux chronique. La majorité des gens ne sont pas conscients
des effets souvent dévastateurs de l’anxiété chronique. A force d’entretenir un esprit toujours
insatisfait et tendu, les gens peuvent littéralement tomber malade, et cesser
de fonctionner au quotidien.
La tranquillité d’esprit ne s’achète
pas. Selon Deepak Chopra dans son livre
« The Seven Spiritual Laws of Success » le succès est défini comme
une expansion continuelle du bonheur et la réalisation progressive de buts de
Haute Valeurs. » Il y a dans ce
concept quelque chose de vital pour atteindre un état de tranquillité d’esprit
au quotidien. Comment
l’atteindre ? Quels chemins prendre
pour en faire l’expérience afin de mener une vie plus joyeuse, pleine de
possibilités, et en meilleure santé?
Se tracasser
Comme toute émotion générée par
la pensée, il y a deux résultats possibles à se
tracasser. Une forme positive qui
peut être comprise comme une réponse saine qui nous motive à agir ou à nous
comporter de manière responsable. Par
exemple, si une personne se tracasse d’arriver à l’heure, ceci peut la motiver d’arriver 10 minutes plus tôt à ses rendez vous.
L’autre résultat peut être appelé toxique ou négatif car les préoccupations
nous stimulent à ressentir une
angoisse, une nervosité qui nous font souffrir physiquement et soit diminuent
notre efficacité, soit nous paralysent complètement.
Dès que la pensée « Et si… » se présente à l’esprit, nous ressentons nos émotions dans notre
corps : palpitations, crampes d’estomac, tensions musculaires etc. Notre pensée affecte notre corps, et même
notre système immunitaire, ce qui explique pourquoi certaines personnes tombent
malades avec cette forme d’angoisse. Se
tracasser est une des choses les plus courantes que nous faisons
quotidiennement. Nous ne cessons
d’entretenir un dialogue interne négatif qui nous limite, nous stress et nous
angoisse. Sans parler des anxiétés
anticipatrices qui accentuent encore le trauma que nous éprouvons : «pourvu
que … »
La solution est de revenir à la logique, à la
raison, au bon sens, d’abord en adoptant une technique de respiration. En respirant et exhalant profondément plusieurs
fois, à partir du ventre, une distanciation
avec l’émotion d’angoisse s’opère, et nous sommes rendu au calme, à notre jugement supérieur et notre volonté. Nous retrouvons notre voix! Nous redevenons « présent dans le présent »,
et chassons de notre esprit toute anticipation des événements ou tout retour négatif
en arrière.
Puis nous remplaçons les pensées
d’anxiété par celles de concentration, de calme, de suivi ou de solution. Avec
répétition, nous nous entrainons à diriger
nos chemins de pensées vers les alternatives aux situations difficiles. Le
contraire de l’anxiété est en effet simplement d’envisager des options et
l’action qui en résulte. Là où les options
existent, il n’y a plus de problèmes.
Une autre méthode est de se demander « quel est le plus grand
risque que je cours ? » Puis
de travailler à fabriquer logiquement des options qui minimise ou élimine ces
risques. Cette technique se travaille
comme un muscle, jusqu'à ce que les reflexes des pensées de solution remplace
les pensées d’anxiété.
Perfectionnisme
Un perfectionniste s’attend à être
parfait, et attend des autres et des événements qu’ils soient parfaits aussi. Rien de moins n’est acceptable. Les perfectionnistes sont constamment sur le
qui-vive, tendus ou très exigeant. Nous
vivons dans un monde très compétitif, et il est important d’avoir des standards
personnels et professionnels de hautes tenues.
Cependant, lorsque le standard est celui de la perfection, le
perfectionniste poursuit toujours un but qui ne peut être atteint, et se crée
pour lui-même un contexte grandissant de frustration, de déception et d’anxiété. Les recherches montrent que les
perfectionnistes sont moins heureux, moins en bonne santé, ont des relations
moins satisfaisantes, et même ont une rémunération moindre que les autres.
Par exemple, attendre qu’un
travail confié nous revienne
parfait peut souvent déclencher la colère, ou l’anxiété chez le
perfectionniste, et créer de l’intolérance qui devient non productive ou
froissante sur le lieu de travail.
Une solution raisonnable au perfectionnisme
est de remplacer le but de la perfection par une stratégie d’excellence, plus réaliste et
atteignable. Cela enlève le côté dur des
choses, et offre à une personne de
devenir plus tolérante, plus compréhensive, plus adaptable, de pouvoir
apprendre des évènements et d’être plus orienté solution. Cela
offre de faire l’expérience de plus de plaisir au travail, car la pression de
faire l’activité avec perfection est levée.
Le moins une personne ressent la pression, le plus elle fonctionne et se
concentre mieux.
Une attitude néfaste des
perfectionnistes est qu’ils doivent avoir raison. Ils ne réalisent pas, que lorsqu’ils doivent
avoir raison (à tout prix) ils
font que les autres doivent avoir tort.
Ceci n’est pas une manière productive de
conduire les affaires ou de vivre des relations personnelles, et cela crée
la rupture. Poursuivre l’excellence
offre de ne pas chercher toujours à avoir raison.
Le but le plus grand pour laisser
partir l’anxiété et le perfectionnisme, est qu’un individu devient plus heureux
en général. Et une personne plus heureuse
qui opère avec tranquillité d’esprit, a plus de succès dans tout ce qu’elle
entreprend et dans ses relations.
No comments:
Post a Comment